Nous voici absorbés par une leçon très intéressante, donnée par notre cher professeur Maurice MARY, depuis les bancs du Domaine Apicole de Chezelles !
1) la fleur secrète un liquide sucré : le nectar.
2) les butineuses (éclaireuses) partent à la recherche du nectar des fleurs en explorant un périmètre de 5 km.
3) dès qu’elles trouvent un gisement, elles prélèvent un échantillon, le ramènent à la ruche et le font goûter à d’autres butineuses. Leur danse indique l’endroit du gisement par rapport au soleil.
4) les nouvelles butineuses récoltent le nectar avec leur langue très allongée et le stockent dans une poche appelée « jabot ». En y mélangeant un peu de salive, le nectar commence à se transformer en miel. Une abeille peut effectuer 20 à 50 voyages de 15 min par jour.
5) de retour à la ruche, la butineuse décharge le nectar dans la bouche d’une jeune ouvrière qui le passe à d’autres ouvrières. Ces dernières le chargent de salive et le stockent dans une alvéole fermée par un opercule de cire dès qu’elle est pleine. La transformation du nectar se poursuit.
L’abeille a un rôle écologique essentiel en transportant le pollen de fleur. Elle participe ainsi à la pollinisation de la fleur (sa reproduction) et de nombreuses espèces fruitières et maraichères, et assure le maintien de la biodiversité.
Quelques chiffres :
– 1 gramme de nectar = 8000 fleurs visitées
– 1 kg de miel = 5,6 millions de fleurs
– 1 kg de miel = 40000 km effectués par les butineuses, soit l’équivalent d’un tour du monde
– 1 ruche produit jusqu’à 40 kg de miel par an.