Drôle d’expression que « le vol nuptial de la Reine », n’est-ce pas ?
C’est le phénomène que l’on va bientôt pouvoir observer au Domaine Apicole de Chezelles.
Voici comment cela se passe…
Il faut savoir avant tout, que la Reine possède à sa naissance des milliers et des milliers d’œufs. La gelée royale dont elle a été déjà nourrie, l’a dotée d’un potentiel sexuel et reproductif incroyable. Cependant ses œufs ne sont pas fécondés, et il va falloir l’intervention d’un mâle, ou plutôt de 3000 mâles ! La Reine va faire elle-même sa sélection, en choisissant les plus forts et endurants.
Environ une semaine après sa naissance, la Reine va effectuer son « vol nuptial ». Elle va d’abord pousser des cris stridents pour avertir les mâles qu’elle va effectuer son vol. Grâce à la gelée royale, elle va grimper comme une fusée à plus de 20 mètres dans les airs.
Tous les mâles de la ruche, très excités, vont se lancer à sa poursuite. Seuls les plus véloces vont parvenir à s’accoupler avec elle, ce qui leur vaudra de retomber au sol totalement épuisés !
La Reine, une fois sa spermathèque remplie, rentrera à la ruche, pour n’en sortir qu’en cas d’essaimage.
Nous voici absorbés par une leçon très intéressante, donnée par notre cher professeur Maurice MARY, depuis les bancs du Domaine Apicole de Chezelles !
1) la fleur secrète un liquide sucré : le nectar.
2) les butineuses (éclaireuses) partent à la recherche du nectar des fleurs en explorant un périmètre de 5 km.
3) dès qu’elles trouvent un gisement, elles prélèvent un échantillon, le ramènent à la ruche et le font goûter à d’autres butineuses. Leur danse indique l’endroit du gisement par rapport au soleil. Continuer la lecture de « De la fleur à la ruche »
Très friands de desserts et de miel bien sûr, Paulette et Maurice Mary nous font partager une gourmandise qui ravira petits et grands ! Attention : commencez à vous mettre aux fourneaux 4 heures avant de servir.
• 4 cailles à rôtir
• 8 tranches de pain d’épices du Domaine Apicole de Chezelles
• 8 échalotes
• 20 cl de Madère
• 50 cl d fond de volaille
• 50 g de miel de châtaignier du Domaine Apicole de Chezelles
• 20cl d’huile d’olive
• Sel et poivre
• Papier d’aluminium
• Préchauffez le four à 220°C (th.7).
• Versez un peu d’huile d’olive dans un plat à rôtir. Sur feu vif, faites revenir les cailles sur toutes les faces. Salez, poivrez.
• Dès que les cailles sont bien dorées, mettez-les au four pendant 15 minutes.
• Dans une papillote en papier d’aluminium, enfermez les échalotes avec le mélange d’huile d’olive, de miel, de sel et de poivre. Déposez-les dans le four et faites cuire à 220° (th.7) pendant 30 minutes.
• Sortez les cailles, levez-les par moitié de leur carcasse et recouvrez-les d’un papier d’aluminium. Coupez grossièrement les carcasses. Mettez-les dans un sautoir. Mouillez avec le Madère et couvrez du fond de volaille. Laissez réduire.
• Dans une casserole, passez la sauce au chinois, rectifiez l’assaisonnement si nécessaire.
• Dans une poêle, faites dorer les tranches de pain d’épices avec un peu de beurre. Egouttez-les sur du papier absorbant.
• Sortez les échalotes du four, ouvrez la papillote. Dressez dans une assiette 2 tranches de pain d’épices et posez 1 demie caille sur chacune. Posez 2 échalotes confites à coté et nappez de la sauce obtenue.
Servez !
Nous vous conseillons de déguster ce plat avec un délicieux « Coteaux du languedoc ».
La neige va bientôt recouvrir les campagnes alentours, propice à de longues balades et à des batailles de boules de neige. En y regardant bien, on pourra aussi trouver ça et là des perce-neige, comme Marie-Cécile lors de sa balade dominicale.
D’ailleurs dit-on « un » perce-neige ou « une » perce-neige ? Les avis sont partagés et l’utilisation des deux genres est tolérée.
Les abeilles en tout cas elles ne se posent pas la question, du moment qu’elles ont de quoi butiner, et c’est le cas avec des perce-neige.
Bien sûr les récoltes sont minuscules et encore faut-il que les abeilles butinent déjà, mais ce premier nectar de la saison leur permet parfois de rédemmarrer le couvain dans la ruche.
Le nectar est très important, d’autant que si toutes les fleurs offrent du pollen, par définition, toutes les fleurs n’offrent pas de nectar.
Essayons de jouer un peu ! Connaissez-vous des fleurs qui n’offrent pas de pollen ?
Oui, il y a la rose. Il existe du miel à la rose, obtenu par macération, mais si vous entendez quelqu’un employer l’expression « miel de rose », ce n’est pas approprié.
Ensuite…. oui il y a le forsythia. Cela dit il y a aussi des fleurs qui sont riches ou très pauvres en nectar selon les variétés. Par exemple, certaines fleurs de pommiers sont très riches, alors que d’autres n’en offrent quasiment pas, tout comme les tournesols.
Parmi les fleurs extrêment riches en nectar, il y a la fleur de molêne, que l’on appelle aussi le bouillon blanc. Ce sont des espèces de longues hampes jaunes que l’on voit au bord des chemins.
Il y a aussi des fleurs riches en nectar auxquelles les abeilles ne peuvent pas accéder. Comme par exemple le buddleia que préfèrent les papillons, ou le lilas. La langue des abeilles est tout simplement trop courte pour arriver au fond des petites fleurs où se trouve le nectar. Les papillons eux sont pourvus d’une langue plus longue.
Il y a des situations parfois amusantes. Par exemple pour certaines fleurs, les abeilles ont besoin de compères. Prenez la tulipe, le resserrement des pétales fait que l’abeille à beaucoup de mal à aller au fond la fleur et d’ailleurs elle ne s’y risque pas. En revanche les gros bourdons de type bombus, arrivent à percer la base des tulipes pour y prélever directement le nectar. Une fois le trou formé, les abeilles, malines, pourront aller s’y goinfrer à leur tour. Le même phénomène se produit avec les grosses pervenches, les violettes, et autres fleurs précoces.
Avec les violettes, la stratégie est perfectionnée. ces magnifiques fleurs regorgent de nectar, mais ce dernier est logé dans le pétale inférieur. En fait, le nectar se trouve dans ce que l’on appelle l’éperon du pétale inférieur. Et pas question pour les abeilles de pouvoir percer cette solide forteresse. Ce sont une fois de plus les gros bourdons qui ouvrent une brêche dans l’éperon, et ainsi ouvrent une voie royale à nos petites amies.
A l’approche des fêtes de fin d’année, les ouvrières du Domaine Apicole de Chezelles s’apprêtent à se pomponner pour être en beauté le jour J !
Sur les conseils avisés de Marie-Cécile, séances masques et gommages sont de rigueur !
Il est vrai que le miel a de nombreuses vertus et prend grand soin de la peau. Il est à la fois hydratant, anti-oxydant, et apaisant.
Voici quelques astuces beauté, à base de miel du Domaine Apicole bien sûr pour une peau belle et fraîche au naturel :
GOMMAGES POUR LE VISAGE
GOMMAGES MIEL ET AMANDES
Ingrédients : miel, 8 amandes entières non blanchies, flocons d’avoine non cuits, 1 yaourt nature.
Passez les amandes et 2 cuilères à soupe de flocons d’avoine au mixeur jusqu’à ce que le mélange soit finement moulu.
Dans un petit bol, versez le mélange flocons d’avoine/amandes et ajoutez 1 cuillère à soupe de miel et 2 cuillères à café de yaourt nature.
Appliquez le mélange sur le visage et le cou et laissez reposer 10 minutes.
Mouillez vos mains et massez délicatement en petits cercles, le visage et le cou, pendant environ 3 minutes.
Rincez à l’eau tiède.
GOMMAGES MIEL, AMANDES ET CITRON
Ingrédients : miel, amandes en poudre, 1/2 citron
Pressez le demi citron et récupérez le jus. Mélangez 1 cuillère à soupe de miel, 2 cuillères à soupe d’amandes en poudre et 1/2 cuillère à café de jus de citron.
Mouillez vos mains et massez délicatement en mouvements circulaires le visage pendant 3 minutes.
Rincez à l’eau tiède.
MASQUES POUR LE VISAGE
MASQUE HYDRATANT MIEL ET LAIT
Ingrédients : miel, lait
Mélangez 2 cuillères à soupe de miel avec 2 cuillères à café de lait.
Appliquez sur le visage, laissez pénétrer en massant pendant 10 minutes.
Rincez à l’eau tiède.
MASQUE PEAU GRASSE MIEL ET CITRON
Ingrédients : miel, 1 citron
Pressez un citron et récupérez le jus.
Mélangez ensemble 1 cuillère à soupe bombée de miel mille fleurs et 2 cuillères à café de jus de citron.
Appliquez sur l’ensemble du visage, laissez poser 15 minutes puis rincez à l’eau tiède.
Mélangez 2 cuillères à soupe de miel avec 2 cuillères à café de lait.
– 4 belles pommes acidulées (reines des reinettes ou grannys)
– 60 g de beurre salé
– 4 cuil.à café de miel de bruyère
– 4 pincées de cannelle en poudre
– 4 pincées de quatre-épices (mélange de gingembre, de girofle, de noix de muscade et de poivre réduits en poudre)
– 4 tranches de pain
– 15 cl de cidre (environ 1 verre)
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1) Préchauffez le four à 150 °C (th.5). Lavez les pommes et séchez-les. Découpez un cône par le haut pour ôter le coeur et les pépins.
2) Placez les tranches de pain dans un plat à four et posez les pommes dessus. Versez dans chacune d’elle 1 cuillerée à café de miel, 1 pincée de cannelle et 1 de quatre-épices. Répartissez le beurre coupé en morceaux sur les pommes.
3) Versez le cidre dans le fond du plat et enfournez 45 minutes environ. Baissez la température du four à 120 °C (th. 4) si les pommes commencent à éclater. Si nécessaire, ajoutez un peu d’eau en cours de cuisson. Arrêtez la cuisson lorsqu’elles sont fondantes et un peu ratatinées.
BON APPETIT !!!!
Ces pommes sont délicieuses telles quelles, mais vous pouvez aussi les servir avec de la crême fraîche ou une crème anglaise.