Très friands de desserts et de miel bien sûr, Paulette et Maurice Mary nous font partager une gourmandise qui ravira petits et grands ! Attention : commencez à vous mettre aux fourneaux 4 heures avant de servir.
• 4 cailles à rôtir
• 8 tranches de pain d’épices du Domaine Apicole de Chezelles
• 8 échalotes
• 20 cl de Madère
• 50 cl d fond de volaille
• 50 g de miel de châtaignier du Domaine Apicole de Chezelles
• 20cl d’huile d’olive
• Sel et poivre
• Papier d’aluminium
• Préchauffez le four à 220°C (th.7).
• Versez un peu d’huile d’olive dans un plat à rôtir. Sur feu vif, faites revenir les cailles sur toutes les faces. Salez, poivrez.
• Dès que les cailles sont bien dorées, mettez-les au four pendant 15 minutes.
• Dans une papillote en papier d’aluminium, enfermez les échalotes avec le mélange d’huile d’olive, de miel, de sel et de poivre. Déposez-les dans le four et faites cuire à 220° (th.7) pendant 30 minutes.
• Sortez les cailles, levez-les par moitié de leur carcasse et recouvrez-les d’un papier d’aluminium. Coupez grossièrement les carcasses. Mettez-les dans un sautoir. Mouillez avec le Madère et couvrez du fond de volaille. Laissez réduire.
• Dans une casserole, passez la sauce au chinois, rectifiez l’assaisonnement si nécessaire.
• Dans une poêle, faites dorer les tranches de pain d’épices avec un peu de beurre. Egouttez-les sur du papier absorbant.
• Sortez les échalotes du four, ouvrez la papillote. Dressez dans une assiette 2 tranches de pain d’épices et posez 1 demie caille sur chacune. Posez 2 échalotes confites à coté et nappez de la sauce obtenue.
Servez !
Nous vous conseillons de déguster ce plat avec un délicieux « Coteaux du languedoc ».
La neige va bientôt recouvrir les campagnes alentours, propice à de longues balades et à des batailles de boules de neige. En y regardant bien, on pourra aussi trouver ça et là des perce-neige, comme Marie-Cécile lors de sa balade dominicale.
D’ailleurs dit-on « un » perce-neige ou « une » perce-neige ? Les avis sont partagés et l’utilisation des deux genres est tolérée.
Les abeilles en tout cas elles ne se posent pas la question, du moment qu’elles ont de quoi butiner, et c’est le cas avec des perce-neige.
Bien sûr les récoltes sont minuscules et encore faut-il que les abeilles butinent déjà, mais ce premier nectar de la saison leur permet parfois de rédemmarrer le couvain dans la ruche.
Le nectar est très important, d’autant que si toutes les fleurs offrent du pollen, par définition, toutes les fleurs n’offrent pas de nectar.
Essayons de jouer un peu ! Connaissez-vous des fleurs qui n’offrent pas de pollen ?
Oui, il y a la rose. Il existe du miel à la rose, obtenu par macération, mais si vous entendez quelqu’un employer l’expression « miel de rose », ce n’est pas approprié.
Ensuite…. oui il y a le forsythia. Cela dit il y a aussi des fleurs qui sont riches ou très pauvres en nectar selon les variétés. Par exemple, certaines fleurs de pommiers sont très riches, alors que d’autres n’en offrent quasiment pas, tout comme les tournesols.
Parmi les fleurs extrêment riches en nectar, il y a la fleur de molêne, que l’on appelle aussi le bouillon blanc. Ce sont des espèces de longues hampes jaunes que l’on voit au bord des chemins.
Il y a aussi des fleurs riches en nectar auxquelles les abeilles ne peuvent pas accéder. Comme par exemple le buddleia que préfèrent les papillons, ou le lilas. La langue des abeilles est tout simplement trop courte pour arriver au fond des petites fleurs où se trouve le nectar. Les papillons eux sont pourvus d’une langue plus longue.
Il y a des situations parfois amusantes. Par exemple pour certaines fleurs, les abeilles ont besoin de compères. Prenez la tulipe, le resserrement des pétales fait que l’abeille à beaucoup de mal à aller au fond la fleur et d’ailleurs elle ne s’y risque pas. En revanche les gros bourdons de type bombus, arrivent à percer la base des tulipes pour y prélever directement le nectar. Une fois le trou formé, les abeilles, malines, pourront aller s’y goinfrer à leur tour. Le même phénomène se produit avec les grosses pervenches, les violettes, et autres fleurs précoces.
Avec les violettes, la stratégie est perfectionnée. ces magnifiques fleurs regorgent de nectar, mais ce dernier est logé dans le pétale inférieur. En fait, le nectar se trouve dans ce que l’on appelle l’éperon du pétale inférieur. Et pas question pour les abeilles de pouvoir percer cette solide forteresse. Ce sont une fois de plus les gros bourdons qui ouvrent une brêche dans l’éperon, et ainsi ouvrent une voie royale à nos petites amies.
A l’approche des fêtes de fin d’année, les ouvrières du Domaine Apicole de Chezelles s’apprêtent à se pomponner pour être en beauté le jour J !
Sur les conseils avisés de Marie-Cécile, séances masques et gommages sont de rigueur !
Il est vrai que le miel a de nombreuses vertus et prend grand soin de la peau. Il est à la fois hydratant, anti-oxydant, et apaisant.
Voici quelques astuces beauté, à base de miel du Domaine Apicole bien sûr pour une peau belle et fraîche au naturel :
GOMMAGES POUR LE VISAGE
GOMMAGES MIEL ET AMANDES
Ingrédients : miel, 8 amandes entières non blanchies, flocons d’avoine non cuits, 1 yaourt nature.
Passez les amandes et 2 cuilères à soupe de flocons d’avoine au mixeur jusqu’à ce que le mélange soit finement moulu.
Dans un petit bol, versez le mélange flocons d’avoine/amandes et ajoutez 1 cuillère à soupe de miel et 2 cuillères à café de yaourt nature.
Appliquez le mélange sur le visage et le cou et laissez reposer 10 minutes.
Mouillez vos mains et massez délicatement en petits cercles, le visage et le cou, pendant environ 3 minutes.
Rincez à l’eau tiède.
GOMMAGES MIEL, AMANDES ET CITRON
Ingrédients : miel, amandes en poudre, 1/2 citron
Pressez le demi citron et récupérez le jus. Mélangez 1 cuillère à soupe de miel, 2 cuillères à soupe d’amandes en poudre et 1/2 cuillère à café de jus de citron.
Mouillez vos mains et massez délicatement en mouvements circulaires le visage pendant 3 minutes.
Rincez à l’eau tiède.
MASQUES POUR LE VISAGE
MASQUE HYDRATANT MIEL ET LAIT
Ingrédients : miel, lait
Mélangez 2 cuillères à soupe de miel avec 2 cuillères à café de lait.
Appliquez sur le visage, laissez pénétrer en massant pendant 10 minutes.
Rincez à l’eau tiède.
MASQUE PEAU GRASSE MIEL ET CITRON
Ingrédients : miel, 1 citron
Pressez un citron et récupérez le jus.
Mélangez ensemble 1 cuillère à soupe bombée de miel mille fleurs et 2 cuillères à café de jus de citron.
Appliquez sur l’ensemble du visage, laissez poser 15 minutes puis rincez à l’eau tiède.
Mélangez 2 cuillères à soupe de miel avec 2 cuillères à café de lait.
Parlons un peu des photos du Domaine Apicole de Chezelles…
Vous le savez sans doute, les conditions d’éclairage sont très importantes quand vous voulez faire des photos en plein air et si ça change à tout bout de champs, il faut sans cesse refaire les réglages. Un nuage et zou, il faut tout re-régler, ou attendre qu’il s’en aille. Vous me direz que l’on peut aussi utiliser son appareil en mode « automatique » comme tout un chacun (c’est ce que je fais !) mais quand on veut faire les choses dans les règles de l’art, comme Maurice Mary, pas question de céder à ces facilités. Alors voilà, on bidouille l’ouverture, la vitesse, le diaphragme, la netteté et plein d’autres choses auxquelles, entre nous, je ne comprends pas grand chose. Mais quand je vois le résultat sur les superbes photographies d’abeilles et de fleurs de Maurice, eh bien, je me dis que ça en vaut la peine de ce donner tout ce mal.
La saison de la bruyère se termine au Domaine Apicole de Chezelles et nous commençons à faire les visites de contrôle des ruches. C’est que certains ennemis des abeilles montrent le bout de leur nez en septembre ! Il y a par exemple le sphinx, ce très gros papillon très impressionnant que nous connaissons bien. Il fait parfois peur mais il est inoffensif. Inoffensif ? Oui, mais il a un gros défaut, il ADORE le miel. Oui, oui, comme nous, on ne peut donc pas lui donner tort. Le problème, c’est qu’il n’hésite pas à s’introduire dans les ruches pour venir se goinfrer, à l’aide de sa trompe très efficace. Et le pire, c’est que souvent, les abeilles le laissent faire, ou en tout cas ne réagissent pas assez rapidement lorsque la bestiole vient commettre son larcin.