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Les vêtements de l’apiculteur

Petit tour d’horizon des différents équipements que doivent porter François et Michael pour se rendre aux ruchers en toute sécurité. Notre Paulette veille minutieusement à ce que tout soit impeccable !

L’apiculteur doit se protéger contre les piqûres, même s’il n’est pas sensible ou s’il pense être à l’abri des piqûres. On ne peut pas et on ne doit pas être certain de l’être. Aucun apiculteur ou presque, sauf pour des opérations simples et ponctuelles, ne se permet de visiter ses ruches sans un équipement minimum. Même en voiture avec des abeilles, il faut prendre des précautions et porter un équipement.

On distingue 4 types d’habits, du plus complet au plus simple :

– la combinaison intégrale

– le blouson avec voile

– la vareuse

– le voile de type américain

Par blouson, on entend une vareuse avec fermeture éclair. La combinaison intégrale doit être portée avec des bottes ou des chaussures montantes. Les élastiques aux poignets complètent la protection.

Le plus simple est le voile de type américain. Il est semi-rigide avec un filet à mailles serrées.

Il faut également utiliser des gants avec manchette en coton et doublés à l’intérieur.

Avec tout ça, nos chers apiculteurs peuvent visiter toutes nos petites amies dans leurs ruches en toute sécurité !

Petit plat d’automne !

Un légume très peu connu a fait son apparition dans la cuisine de Marie-Cécile.

Le panais, légume de saison voisin de la carotte, a piqué la curiosité de tout le Domaine Apicole !

VELOUTE DE PANAIS ROTI AU MIEL

Ingrédients pour 4 personnes :

– 1 Kg de panais

– 2 oignons

– 8 carottes

– 1 litre de bouillon de volaille

– 2 cuil. à soupe d’huile d’olive

– 2 cuil. à soupe de miel

– 1 cuil. à café de curcuma

– 1 cuil. à café de piment doux

– 1 cuil. à café d’ail semoule

– un peu de crème fraîche et de gingembre râpé pour la déco

Préparation :

Coupez les panais en dés et l’oignon grossièrement, placez-les dans un grand plat à tarte, arrosez d’huile d’olive et de miel. Saupoudrez les épices et enfournez 45 minutes à 190 ° C en remuant de temps en temps.

Quand le panais est cuit (tendre et rosé), transférez dans une casserole, ajoutez le bouillon et faites cuire quelques minutes avant de mixer au pied à soupe.

Servez avec une touche de crème fraîche au gingembre.

Effervescence au Domaine Apicole

Cette semaine au Domaine Apicole de Chezelles, beaucoup de monde dans les ruches comme tout autour d’elles d’ailleurs !

Nous avons reçu la visite de plusieurs classes, notamment celle du Collège Sainte Solange de Châteauroux.

Tous ces collègiens curieux et avides d’informations apicoles !!!!

Ils ont revêtu l’habit de travail obligatoire pour voire évoluer les abeilles dans leur milieu et surtout pour éviter les piqûres de ces gentilles petites bêtes. Et ont suivi Paulette et Marie-Cécile, qui elles ont passé leur habit de professeur.

Revenus à la miellerie, ils n’ont pu s’empêcher de goûter au délicieux miel qui venait juste d’être extrait.

Les visites se sont déroulées merveilleusement bien, dans le calme et la bonne humeur, et tous sont repartis ravis et des « abeilles »…..oups ! des étoiles plein les yeux.

Le corps de l’abeille

Petite leçon d’anatomie au Domaine Apicole de Chezelles avec nos professeurs Paulette et Maurice.

Le corps de l’abeille se divise en trois parties : la tête, le thorax et l’abdomen.

 L’abdomen

Il est relié au thorax par un pétiole aussi fin que celui de la guêpe. Ce pétiole est caché par de nombreux poils. Fourchus et duveteux, ces derniers font de l’abeille une excellente pollinisatrice. De plus, leur nombre, lui permette de se réchauffer et donc de réchauffer la grappe d’abeilles, qui peut se maintenir à l’extérieur à 10° C au minimum. Le pétiole, dernier anneau de l’abdomen, est soudé au thorax.

 Le thorax

Il est relié à la tête par le cou aux puissants muscles qui donnent à la tête une mobilité exceptionnelle.

La tête

Elle présente de gros yeux qui prédominent surtout chez le mâle et qui sont composés de trois ocelles. Ces derniers apprécient surtout la luminosité et viennent compléter les qualités visuelles spécifiques de l’abeille.

Leur vue est très performante et adaptée à leur activité de butineuse. Les antennes forment le 2e organe de détection, particulièrement sensible à la température, au gaz carbonique et aux odeurs en général, qui vont leur servir de guide.

corps abeille

LA MORPHOLOGIE DE L’ABEILLE

1. antennes – 2. probocis et langue – 3. glandes hypopharyngiennes – 4. glandes mandibulaires – 5. glandes labiales – 6. bouche et mandibules – 7. oesophage – 8. jabot – 9. proventricule et ses 4 soupapes – 10. ventricule et tube de Malpighi – 11. intestin – 12. rectum – 13. aiguillon – 14. glandes Koschevnikov et Dufour – 15. réservoir à venin – 16. glande alcaline – 17. glandes de Nasanov – 18. quatorze stigmates (orifices de respiration) – 19. ocelles – 20. poils crochus – 21. deux paires d’ailes crochetées – 22. ostioles – 23. ventricules – 24. tergites – 25. glandes cirières -26. stermites – 27. 1e paire de pattes – 28. 2e paire de pattes – 29. 3e paire de pattes – 30. muscles alaires

Les premiers essaimages

Avec l’arrivée des beaux jours, les premiers mouvements de foule de nos amies les abeilles commencent à être observés au Domaine Apicole de Chezelles sous les yeux bienveillants de Paulette, Maurice et Marie-Cécile.

Elles se déplacent et vont voler ça et là, à la recherche d’un nouveau logement. C’est l’essaimage.

En effet, si une ruche se divise ainsi, c’est parce que tout va bien. La colonie a grandi, est bien nourrie et se trouve un peu à l’étroit. Alors, comme on ne peut pas agrandir la ruche, eh bien une partie des abeilles se mettent à la recherche d’un nouveau logement.

En fait les abeilles commencent par élever une dizaine de nouvelles reines. Pour cela, elles nourrissent entièrement de toutes jeunes abeilles à la Gelée Royale, ce qui suffira à les transformer en Reines.

Ensuite, avant la naissance des jeunes Reines, elle vont donner des petits coups de tête à la Reine en exercice, et cesser de la nourrir. Du coup, cette dernière va perdre du poids, ce qui lui permettra ensuite de voler beaucoup mieux.

Puis une partie des abeilles va se charger en réserve de miel, et attendre que les beaux jours s’installent. Ce sont les éclaireuses qui vont signaler ce fait. Donc dès que le signal est donné, une grosse moitié de la colonie va quitter la ruche et former un essaim au sein duquel se trouvera l’ancienne Reine, et non pas une toute jeune comme certains le pensent souvent !

Vous l’avez sans doute déjà vu, un tel essaim en vol peut atteindre 15 mètres de long voire plus. Mais le 1e objectif est de trouver un premier endroit où il pourra se rassembler en grappe. En général, une branche d’arbre située près de la ruche.

Ce sont les éclaireuses qui vont partir à la recherche du nouveau logement (seulement quelques centaines), alors que l’essaim va patienter accroché à sa branche.

La trouvaille faite, l’essaim est averti et la troupe va rejoindre sa nouvelle habitation. Aussitôt, les cirières construisent des rayons, et la Reine va commencer à pondre.

Et le cycle va recommencer !

La Légende MAYA

Une légende transmise par des Prêtres Mayas, dit que c’est grâce à une princesse que leurs abeilles sacrées portent maintenant le nom de Mélipona.

Savez-vous que de nombreuses espèces de Méliponas existent vraiment ? et que comme dans notre histoire, certaines ont de beaux yeux bleus et ne piquent pas ? Elles n’ont pas de dard.

De nos jours, quelques 4000 espèces de la tribu des Méliponini (terme biologique) sont répertoriées autour de la planête parmi lesquelles 60 sont au Mexique.

Quelques-unes (2 ou 3) sont encore aujourd’hui utilisées pour l’élevage.

Trois genres ont été définis par nos scientifiques :

– les Méliponas, qui ne font pas de cellule royale,

– les Trigonas, qui font des cellules royales,

– les Lestrimelittas qui ne possèdent pas de corbeille à pollen aux pattes postérieures.

Cette légende parle de sous-espèces qui se trouvent en Amérique Centrale et sur les îles environnantes. Melipona Beecheii en est le nom scientifique. C’est elle, la véritable abeille sacrée des Mayas.

Elle a une dimension très proche de celle de nos abeilles européénnes, légèrement plus petite d’un millimètre, et donc un peu plus légère (0.085 gr).

Il en faut + ou – 12000 pour faire un kilo de miel.

Dans chaque essaim, il n’y a qu’une seule Reine, qui a les yeux noirs.

Une fois fécondée, elle pond des oeufs toute la journée. Elle vit et travaille en harmonie avec le reste des abeilles, qu’elles soient ouvrières ou mâles.

La population d’une ruche peut être variable, de 400 abeilles pour un tout jeune essaim, à plusieurs dizaines de milliers pour une grosse colonie.

Leur nid a vraiment la forme d’une pyramide. Elles stockent le miel et le pollen dans des sortes de jarres, à côté de leur couvain.

Chaque ruche produit entre 3 et 10 kg de miel par an. Il est délicieux et très bons pour la santé. Encore aujourd’hui, les mayas s’en servent surtout comme médicament.

(informations tirées du livre « Mélipona, la princesse Maya », aux éditions Baroch)

Le vol nuptial de la Reine

Drôle d’expression que « le vol nuptial de la Reine », n’est-ce pas ?

C’est le phénomène que l’on va bientôt pouvoir observer au Domaine Apicole de Chezelles.

Voici comment cela se passe…

Il faut savoir avant tout, que la Reine possède à sa naissance des milliers et des milliers d’œufs. La gelée royale dont elle a été déjà nourrie, l’a dotée d’un potentiel sexuel et reproductif incroyable. Cependant ses œufs ne sont pas fécondés, et il va falloir l’intervention d’un mâle, ou plutôt de 3000 mâles ! La Reine va faire elle-même sa sélection, en choisissant les plus forts et endurants.

Environ une semaine après sa naissance, la Reine va effectuer son « vol nuptial ». Elle va d’abord pousser des cris stridents pour avertir les mâles qu’elle va effectuer son vol. Grâce à la gelée royale, elle va grimper comme une fusée à plus de 20 mètres dans les airs.

Tous les mâles de la ruche, très excités, vont se lancer à sa poursuite. Seuls les plus véloces vont parvenir à s’accoupler avec elle, ce qui leur vaudra de retomber au sol totalement épuisés !

La Reine, une fois sa spermathèque remplie, rentrera à la ruche, pour n’en sortir qu’en cas d’essaimage.

Continuer la lecture de « Le vol nuptial de la Reine »

De la fleur à la ruche

Nous voici absorbés par une leçon très intéressante, donnée par notre cher professeur Maurice MARY, depuis les bancs du Domaine Apicole de Chezelles !

1) la fleur secrète un liquide sucré : le nectar.

2) les butineuses (éclaireuses) partent à la recherche du nectar des fleurs en explorant un périmètre de 5 km.

3) dès qu’elles trouvent un gisement, elles prélèvent un échantillon, le ramènent à la ruche et le font goûter à d’autres butineuses. Leur danse indique l’endroit du gisement par rapport au soleil. Continuer la lecture de « De la fleur à la ruche »

Une petite révision du parcours des produits de la ruche !! :-)

Gros plan sur la ruche et ses habitants

LA RUCHE

Elle abrite le couvain et les adultes logent dans la ruche.

Le couvain c’est  :

– 6000 œufs

– 9000 larves

– 20000 autres plus âgées

Les adultes c’est :

– la reine

– 1000 à 2000 mâles

– 40000 à 60000 ouvrières

Elles sont nettoyeuses, nourrices, cirières, gardiennes, magasinières, ventileuses et enfin butineuses.

Continuer la lecture de « Une petite révision du parcours des produits de la ruche !! 🙂 »

Riz au lait à la vanille et au miel d’oranger

Une nouvelle petite douceur en direct de la cuisine de Marie-Cécile !!

Ingrédients (pour 6 verrines)

– 200 g de riz rond

– 1 gousse de vanille

– 100 g de miel d’oranger du Domaine Apicole de Chezelles

– 600 ml  de lait écrémé

Recette :

Dans 1 l d’eau faire cuire votre riz pendant 5 min après ébullition.

Le rincer à l’eau claire et le remettre dans la casserole en ajoutant un peu de lait froid.

Fendre la gousse de vanille en deux et récupérer les grains à l’aide d’un couteau, et l’incorporer à la préparation, ainsi que le miel.

Continuer la cuisson pendant 25 min sans cesser de remuer.

Le riz doit être crémeux.